Paradoxalement, la crise économique mondiale engendrée par la pandémie du coronavirus pourrait remettre sur les chemins de la croissance une économie allemande dont le modèle industriel et exportateur porté par son Mittelstand semblait en perte de vitesse. Mais cela ne se fera pas sans un rebond de croissance également chez ses partenaires européens… Par Baptiste Petitjean, directeur de la fondation Res Publica
Commentaire de l’arrêt du Tribunal constitutionnel allemand du 5 mai 2020, par Marie-Françoise Bechtel, conseiller d’Etat (h), ancienne députée de l'Aisne, ancienne vice-présidente de la commission des Lois à l'Assemblée nationale, vice-présidente de la Fondation Res Publica.
Une contribution de Jean-Eric Schœttl, conseiller d'État (h), Secrétaire général du Conseil constitutionnel (1997-2007), membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, parue dans le mensuel "L'Ena hors les murs", numéro 498, mars 2020, Dossier "La souveraineté nationale dans le contexte européen".
Une contribution d'Anne-Marie Le Pourhiet, Professeur de droit public à l’Université Rennes 1, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, parue dans le mensuel "L'Ena hors les murs", numéro 498, mars 2020, Dossier "La souveraineté nationale dans le contexte européen".
Une contribution de Marie-Françoise Bechtel, conseiller d'Etat (h), vice-présidente de la Fondation Res Publica, ancienne directrice de l’Ena, ancienne vice-présidente de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, parue dans le mensuel "L'Ena hors les murs", numéro 498, mars 2020, Dossier "La souveraineté nationale dans le contexte européen".
Contribution de Marie-Françoise Bechtel, vice-présidente de la Fondation Res Publica, membre du Conseil d'Administration de l’IFRI, ancienne parlementaire, Conseiller d’Etat (h), parue dans "Politique étrangère" vol. 83, n° 4, hiver 2018-2019
Par Benjamin Morel, maître de conférence en Droit public à l'Université Paris II Panthéon-Assas, docteur en Science politique de l’École Normale Supérieure Paris-Saclay.
Contribution d'Alain Dejammet, ambassadeur de France, président du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, lors d'un séminaire de travail des Cahiers de médiologie à la Fondation des Treilles, en août 2018.
La Fondation Res Publica publie chaque année une courte étude [1] visant à analyser les grandes évolutions des relations commerciales internationales à partir de l'année 2001. La présente synthèse concerne l'année 2017. Les données utilisées proviennent du site du Centre du commerce international, une agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations unies (https://www.trademap.org/).
Compte rendu réunion Res Publica du 12 décembre 2016 : Quel avenir pour la francophonie ?
Par Franck Dedieu, responsable du développement de la Fondation Res Publica.
Un démographe, un économiste, un essayiste et un journaliste, tous réunis par la Fondation Res Publica à la Maison de la chimie le 24 octobre dernier sous la présidence de Jean-Pierre Chevènement. « L’hiver démographique européen » selon la formule d’un des orateurs, soulève des questions majeures sur le plan politique, économique et sociétal.
Suite au colloque du 4 juillet intitulé « Les évolutions du contexte économique mondial », avec les interventions de Jean-Pierre Chevènement, Gaël Giraud, Jean-Luc Gréau, Jean-Michel Naulot et Jean-Michel Quatrepoint.
Chacun des intervenants s’accorde sur les limites d’un système économique, utra-financiarisé, tenu à bout de bras par des banquiers centraux bien trop accommodants. De nouveaux modèles complémentaires ou alternatifs peuvent émerger. Pour le meilleur ou pour le pire. Une relance écologique pour sortir de la déflation ? Un capitalisme dit californien dominé par l’internet américain, un retour des pouvoirs publics pour enfin domestiquer la finance ?
Sylvie Brunel a plaidé devant la Fondation Res Publica pour une approche réaliste de l’analyse du continent africain : si émergence il y a, elle est sélective et incomplète, tant les inégalités de développement et les carences structurelles persistent. Cette situation économique et sociale se traduit sur le plan géopolitique par la rencontre de deux lignes de fractures essentielles : l’arc de crise sahélien et la « diagonale du vide ».
Depuis plusieurs décennies, le « système » éducatif fait figure d’accusé dès lors que l’on évoque l’insuffisance des « performances » des élèves. Le niveau de ceux-ci à 15 ans, à la sortie de la période dite d’enseignement obligatoire, tel qu’il ressort des évaluations internationales conduites par l’OCDE (PISA) est en effet loin de ce que l’on souhaiterait, et une proportion importante d’élèves sortent de ce « système » sans qualification ni diplôme. Un « système » également accusé – non sans raison – d’accentuer les déterminismes sociaux et d’échouer dans la construction d’une communauté nationale unie et solidaire. Par Daniel Bloch, Ancien Recteur, et Pierre Hess, Inspecteur de l’Education nationale.
La position des dirigeants européens qui consiste à dire qu’il n’y a qu’une seule politique possible, qu’il faut à tout prix sauver l’euro, qu’il n’y a pas de place pour un débat sur la monnaie unique, devient de moins en moins acceptable. Il faut arrêter de faire de l’euro une religion, un sanctuaire dont on n’aurait pas le droit d’approcher. La monnaie unique est un système monétaire comme un autre. On doit pouvoir en discuter comme de n’importe quel problème économique. Par Jean-Michel Naulot, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica
Suivant l’OCDE les investissements tant collectifs qu’individuels consentis en matière d’enseignement supérieur bénéficient d’un temps de retour très bref, leur rendement étant, en moyenne, de 10 % [1]. Cependant toutes les formations ne sont pas équivalentes et les avantages qui en résultent dépendent de la qualité des dispositifs qui les mettent en œuvre. Par Daniel Bloch, ancien président de l’Institut national polytechnique et de l’Université Joseph Fourier de Grenoble, membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica.
Par le traitement des données Pisa, il apparaît que les niveaux de compétence en sciences, en mathématiques ou en compréhension de l’écrit sont automatiquement liés. Toutefois, on peut se demander sur lequel de ces trois domaines il est le plus efficace d’agir afin de garantir l’apprentissage des avoirs de base et la réussite scolaire. Un texte de Daniel Bloch, ancien Président d’université, ancien Recteur, ancien Directeur des enseignements supérieurs.
Par David Teurtrie, docteur en géographie et spécialiste de la Russie. Chercheur au Centre de Recherches Europes Eurasie (CREE) de l’INALCO, il consacre ses travaux aux mutations géoéconomiques et géopolitiques de l’Eurasie postsoviétique. Une véritable intensification des échanges économiques franco-russes ne pourra pas faire l’économie d’un changement d’approche de la part des médias comme de la communauté des experts.
Par Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique, et Jean-Luc Gréau, économiste, membres du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica. À en croire certains augures, la crise de l’euro serait derrière nous. Ces optimistes en veulent pour preuve l’accumulation d’un certain nombre de signes positifs. D’une part, les exportations des pays du Sud ont progressé en 2012. D’autre part, le calme est revenu sur les marchés de la dette et les taux d’intérêt espagnols, italiens, sans parler des Français, sont à la baisse. Bref, il suffirait de poursuivre cette politique de dévaluation intérieure, voulue par l’Allemagne, pour que l’Europe du Sud retrouve sa compétitivité. Le raisonnement est un peu court, car sur le fond, rien n’a changé. Ainsi, les déséquilibres des balances courantes perdurent.
Une tribune de Marie-Françoise Bechtel, vice-présidente de la Fondation Res Publica et ancienne vice-présidente de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, parue dans Le Monde, le 1er mars 2021.
Une tribune de Jean-Éric Schoettl, conseiller d'Etat (h),secrétaire général du Conseil constitutionnel de 1997 à 2007, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, parue dans Le Figaro Vox, du 3 octobre 2018.
Une tribune de Marie-Françoise Bechtel, conseiller d'Etat (h), ancienne directrice de l'ENA, ancienne parlementaire, vice-présidente de la Fondation Res Publica, parue dans Le Figaro Vox, du 4 octobre 2018.
Une tribune de Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica, parue dans Le Figaro, édition du 6 septembre 2018. Les choix de l'hôte de la Maison-Blanche en matière de commerce et de diplomatie doivent être examinés sans passion et appellent une appréciation nuancée, argumente l'ancien ministre d'État. Confronté au bras de fer entre Washington et Pékin, Paris ne trouvera pas son salut dans une intégration européenne accrue, avertit l'auteur.
Une tribune de Jean-Eric Schoettl, conseiller d’Etat honoraire, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, parue dans Le Figaro le 13 octobre 2017. L’Europe doit tirer la leçon de cette résurgence imprévue d’une pathologie ancienne. A force d’expulser la nation de notre modèle du vivre ensemble, le nationalisme revient au galop sous des formes dégradées, miniaturisées quoique virulentes, mesquines (nous ne voulons pas payer pour les autres), mais aussi haineuses.
Une tribune de Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica et Patrick Quinqueton, conseiller d'Etat, ancien inspecteur du travail, parue dans Le Monde, édition des 23 et 24 juillet 2017.
Inspirons-nous du modèle allemand en améliorant la participation des salariés aux processus de décision économique.
Une tribune de Julien Landfried, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, parue sur Slate.fr, lundi 21 mars 2016. Un facteur majeur pèse sur la définition de l’offre politique de la prochaine élection présidentielle: le vote des retraités. Ses implications idéologiques et politiques touchent la droite comme la gauche. Sa part relative ne cesse de croître sous le double effet du vieillissement démographique et de la surparticipation électorale croissante des seniors.
Une tribune de Jean-Michel Naulot, Membre du conseil scientifique de la fondation Res Publica, parue dans Libération le 17 février 2016. Une proposition de loi qui vise la «modernisation» des règles d’accession à l’Elysée et remet en cause notamment l’égalité des temps de parole doit être discutée ce mercredi au Sénat. Un texte qui semble aller à l’encontre de son but : le renouvellement de la classe politique.
Le silence qui entoure les négociations entre la troïka - car c’est bien d’elle qu’il s’agit - et le gouvernement grec ne laisse rien présager de bon. Tribune de Jean-Michel Naulot, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, Libération, 14 avril 2015.
Les écarts de taux d'intérêt au sein de la zone euro sont apparemment faibles. En réalité, ils reflètent un différentiel de prix des obligations des très important, qui témoigne d'une crise persistante. Tribune de Dominique Garabiol, professeur associé à Paris-8, membre du Conseil scientifique de la fondation Res Publica, publié dans La Tribune le 8 octobre 2014.
Pour Dominique Garabiol, membre du Conseil scientifique de la fondation Res Publica et professeur associé à Paris 8, le constat est sans appel : "Aujourd’hui, privées de l’instrument monétaire, le seul moyen dont les économies européennes disposent pour s’ajuster les unes aux autres, passe par une modification des prix des facteurs de productions. Et notamment des salaires." Une situation intenable à laquelle il propose de répondre par un passage de la monnaie unique à la monnaie commune.
Les entreprises françaises insistent sur la nécessité d'une baisse du coût du travail. Cette revendication monomaniaque fait l'impasse sur tous les éléments d'appréciation de ce coût autres que son haut niveau apparent, le plus élevé d'Europe avec celui de la Belgique et celui de la Suède.
Une tribune de Patrick Quinqueton, membre du Conseil scientifique et administrateur de la Fondation Res Publica, parue dans "L'Expansion" de Juin 2013. La France réforme son organisation territoriale une fois par siècle. La création des départements et la formalisation des communes se sont faites au début de la Révolution. La fin du XIXème siècle a fixé le cadre de l’autonomie des conseils généraux et des libertés communales. La fin du XXème siècle a permis de fixer, à partir de 1982 et jusqu’en 1999, le cadre d’une vraie décentralisation.Nous sommes, depuis les années 2000, dans l’approfondissement de ce modèle, avec des ajustements successifs. Aller plus loin serait sans doute une erreur grave.
Une tribune de Jean-Luc Gréau, membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica, parue dans Le Monde du 26 octobre 2011. Au moment de tenter à nouveau de surmonter la crise des dettes souveraines européennes et la monnaie unique, beaucoup sont tentés de voir dans le désastre en cours l'effet principal d'un échec politique. L'Europe aurait été incapable de trouver l'organisation adéquate pour harmoniser les économies et les politiques menées en son sein. Ce serait oublier tout ce qui s'est dit et tout ce qui s'est fait depuis le 11 décembre 1991, date de conclusion de l'accord de Maastricht.
La monnaie unique européenne vit-elle ses derniers instants ? Et que se passerait-il vraiment si la zone euro éclatait ? Voici les réponses de l'économiste français Jean-Luc Gréau. Membre de la fondation Res Publica, il se définit comme étant de « tradition libérale de droite », et milite pour un protectionnisme européen.
Par Marie-Françoise Bechtel, vice-présidente de la Fondation Res Publica. Dans le manque de sens de ce quinquennat, les circonstances, sans doute, ont eu leur place. Mais savoir les intégrer, savoir dépasser son projet initial comme la plupart de ses prédécesseurs ont su le faire, voilà ce qui aura manqué à Nicolas Sarkozy.
Une tribune de la Fondation Res Publica, parue dans les pages Rebonds de Libération ("Les enjeux de 2012"), lundi 7 mars 2011. Il ne s’agit pas de jeter aux orties tout ce qui a été accompli depuis les indépendances, mais d’accompagner les peuples qui ont décidé d’ouvrir une nouvelle page.
Une tribune de la Fondation Res Publica, parue dans les pages Rebonds de Libération ("Les enjeux de 2012"), lundi 31 janvier 2011. L’enjeu est, ni plus ni moins, la survie d’une Europe industrielle, entre les tenailles des pays à bas coûts de main d’œuvre d’une part, et les Etats-Unis utilisant l’arme du dollar faible. Enjeu économique, certes, mais aussi politique et social.
Une tribune de la Fondation Res Publica (auteurs: Gaël Brustier, docteur en science politique et Julien Landfried, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica), parue dans les pages Rebonds de Libération ("Les enjeux de 2012"), lundi 13 décembre 2010. Il n’existe pas de jeunesse qu’en ville et, à fortiori, les « quartiers populaires » sont loin d’être tous concentrés dans les métropoles. Une nouvelle réalité sociale est née de la mondialisation néolibérale et s’incarne dans une géographie sociale nouvelle.
En partenariat avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), la Fondation Res Publica a développé un outil permettant de suivre en temps réel la production intellectuelle des think tanks (fondation et centre de recherche privés) les plus renommés dans les monde, quelle que soit leur orientation idéologique.
Allemagne info entend non seulement observer d’un oeil critique l’évolution économique et sociale du principal partenaire de la France mais aussi mettre en valeur toutes les contributions que la République Fédérale pourra apporter à l’émergence de l’Europe comme un pôle de stabilité dans la mondialisation.
La France dispose de nombreux atouts en Afrique subsaharienne, et en particulier en Afrique de l’Ouest en raison de liens historiques. Le reste de l’Afrique subsaharienne en revanche semble lui échapper, à l’exception de Madagascar (forte présence française) et de Djibouti (base militaire). La croissance que connait l’Afrique depuis plusieurs années attire de nouveaux acteurs émergents qui, progressivement, ont détrôné les partenaires historiques. Mais l’Afrique subsaharienne est un territoire instable. Etude cartographique réalisée pour la Fondation Res Publica par David Amsellem, Docteur en géopolitique au Centre de Recherche et d'Analyse Géopolitique (CRAG - Université Paris 8) et Kevin Limonier, docteur en géopolitique à l'Institut Français de Géopolitique (Université Paris 8).
Etude cartographique réalisée pour la Fondation Res Publica par Kevin Limonier, allocataire de recherche et moniteur d'enseignement supérieur, Institut Français de Géopolitique (Université Paris 8) et David Amsellem, doctorant-allocataire de recherche au Centre de Recherche et d'Analyse Géopolitique (CRAG), Université Paris VIII.
La quasi-totalité des musulmans dans le monde (plus de 1,5 milliard d’individus) se concentrent dans une région qui s’étend du Maroc à l’Indonésie. Ce monde musulman ne constitue toutefois pas un bloc homogène puisque de très nombreuses rivalités ethniques et religieuses le morcellent. Cette étude composée de trois cartes propose quelques éléments de compréhension. Etude cartographique réalisée pour la Fondation Res Publica par Kevin Limonier, allocataire de recherche et moniteur d'enseignement supérieur, Institut Français de Géopolitique (Université Paris 8) et David Amsellem, doctorant-allocataire de recherche au Centre de Recherche et d'Analyse Géopolitique (CRAG), Université Paris VIII.
La place à part qu'occupe la France au Maghreb explique qu'elle ait été la plus proactive dans les tentatives de rapprochement de cette région avec l'Europe. Toutefois, les outils d'intégration qu'offre l'UE, habilement maîtrisés par l'Allemagne en Europe de l'est, ne semblent pas adaptés à la France dont la sphère d'influence nord africaine se situe hors du cadre institutionnel européen.
De par sa position géographique et son histoire, le Maghreb fait office de véritable trait d'union entre l'Europe et l'Afrique. Mais pour la France, cette région constitue également une zone d'investissement et de coopération de premier ordre, où se mêlent défis économiques et géostratégiques.
Le Maghreb offre de nombreuses perspectives économiques pour l'Europe. Plusieurs tentatives de rapprochement ont eu lieu ces dernières années, sans pour autant créer une véritable dynamique. Des rivalités entre les pays du pourtour méditerranéen l'expliquent en parti.
Étude cartographique réalisée pour la Fondation Res Publica par Kevin Limonier, allocataire de recherche et moniteur d'enseignement supérieur, Institut Français de Géopolitique (Université Paris 8) et David Amsellem, doctorant-allocataire de recherche au Centre de Recherche et d'Analyse Géopolitique (CRAG), Université Paris VIII.
Étude cartographique réalisée pour la Fondation Res Publica par Kevin Limonier, allocataire de recherche et moniteur d'enseignement supérieur, Institut Français de Géopolitique (Université Paris 8) et David Amsellem, doctorant-allocataire de recherche au Centre de Recherche et d'Analyse Géopolitique (CRAG), Université Paris VIII.
Ce travail de recherche a été réalisé avec le soutien de la Fondation Res Publica, via une bourse de recherche. Il est téléchargeable librement au format PDF.
Ce travail de recherche a été réalisé avec le soutien de la Fondation Res Publica, via une bourse de recherche. Il est téléchargeable librement au format PDF.
Ce travail de recherche a été réalisé avec le soutien de la Fondation Res Publica, via une bourse de recherche. Il est téléchargeable librement au format PDF.
Ce travail de recherche a été réalisé avec le soutien de la Fondation Res Publica, via une bourse de recherche. Il est téléchargeable librement au format PDF.
Troisième volume de la collection «L'idée républicaine» éditée par la Fondation Res Publica avec les éditions Fayard.
Voyage imaginaire à travers les mots du siècle, Didier Motchane, Fayard, 2010, 304 pages, 19,00 €.
Second volume de la collection «L'idée républicaine» éditée par la Fondation Res Publica avec les éditions Fayard. La Faute de M. Monnet.
La République et l'Europe, Jean-Pierre Chevènement, Fayard, 2006
Note de lecture de l'ouvrage de Raphaël Doan, Le rêve de l’assimilation (Passés composés, 2021), par Joachim Imad, directeur de la Fondation Res Publica.
Dans un ouvrage extrêmement documenté, le magistrat et essayiste Raphaël Doan réhabilite le concept d’assimilation en le mettant en perspective historique. Si l’assimilation n’est pas une spécificité française, il montre que celle-ci est au cœur de notre modèle national.
Note de lecture de l'ouvrage de Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares (Les liens qui libèrent, 2018), par Joachim Imad, directeur de la Fondation Res Publica.
La contraction des énergies fossiles favorise la naissance d’une dépendance aux métaux rares. L’addiction à ces matières premières, au cœur de la transition énergétique et numérique, risque néanmoins de coûter très cher d’un point de vue environnemental, économique et géopolitique, argumente le journaliste Guillaume Pitron dans un extrait brillamment documenté.
Note de lecture de l'ouvrage de Christophe Guilluy, Le temps des gens ordinaires (Flammarion, 2020), par Joachim Imad, directeur de la Fondation Res Publica.
Reprenant le concept de « gens ordinaires » cher à George Orwell, Christophe Guilluy poursuit sa réflexion sur les fractures de la société française. Il décrit l’émergence et l’autonomisation d’un bloc populaire majoritaire structuré par un désenchantement à l’égard du modèle globalisé et multiculturel.
Note de lecture de l’ouvrage de Georg Blume, Der Frankreich-Blues (Edition Körber, Hambourg, 2017), par Baptiste Petitjean, ancien directeur de la Fondation Res Publica, et Lise Buttin.
Dans Der Frankreich-Blues, Georg Blume dresse le bilan critique des relations franco-allemandes dans la période récente. Il fait tomber un constat lourd : les Allemands ne s’intéressent plus à la France. Les décisions politiques françaises sont déconsidérées à Berlin, où ce sont plutôt la situation de la zone euro et l’évolution du commerce international qui préoccupent. L’auteur lance un appel à la prise de conscience chez ses concitoyens : l'Allemagne et la France doivent surmonter le point bas de leurs relations et, surtout, s’accepter telles qu’elles sont. Telle est la condition de l'équilibre de la construction européenne.
Note de lecture de l'ouvrage de David Djaïz, Slow Démocratie – Comment maîtriser la mondialisation et reprendre notre destin en main ? (Allary Editions, 2019), par Baptiste Petitjean, directeur de la Fondation Res Publica.
Détournant la formule de Paul Valéry sur le devenir des civilisations, David Djaïz nous rappelle que « les démocraties sont mortelles ». Soutenue par l’Etat républicain, la nation démocratique, dont l'idée est à revitaliser mais dont les réalités restent bien visibles, semble la forme politique la plus capable de surmonter une triple crise sociale, territoriale et environnementale.
Note de lecture du livre d'Edouard Husson, « Paris-Berlin : la survie de l’Europe » (Gallimard, octobre 2019), par Baptiste Petitjean, directeur de la Fondation Res Publica.
Dans un livre remarquable, un des meilleurs lus depuis longtemps sur l'Allemagne sous la plume d'un germaniste français, s'inscrivant dans la grande tradition des Charles Andler, Edmond Vermeil, etc., Edouard Husson construit une grille de compréhension actualisée de l'Allemagne, ainsi qu'une feuille de route, à la fois théorique et pratique, de la nécessaire réactivation du « deutsch-französische partnerschaft » qui passait autrefois pour le moteur de l'Europe.
Note de lecture du livre de Coralie Delaume, "Le couple franco-allemand n'existe pas. Comment l'Europe est devenue allemande et pourquoi ça ne durera pas" (Michalon, 2018), par Marie-Françoise Bechtel, conseiller d'Etat (h), vice-présidente de la Fondation Res Publica. L'auteur nous a habitués à travers de précédents essais à traquer des habitudes persistantes d’occultation du réel. Un certain bréviaire européiste est ainsi le fil directeur de ses critiques [1] servies par des analyses précises et une connaissance sans cesse approfondie des mécanismes d’une Union européenne dont elle reste l’infatigable scrutateur.
Note de lecture du livre de Hubert Védrine, "Comptes à rebours" (Fayard, 2018), par Marie-Françoise Bechtel, conseiller d'Etat (h), vice-présidente de la Fondation Res Publica. Cet ouvrage [1] développe ce que l’on pourrait appeler une approche réaliste des problèmes internationaux. En rupture ferme quoique non agressive avec une partie des idées dominantes, Hubert Védrine plaide pour un « retour au réel » qui romprait avec la vision largement répandue en Occident d’une « communauté internationale » appelée à résoudre les situations conflictuelles sur la base d’une foi en la propagation inéluctable des droits de l’homme.
Si la préoccupation du rééquilibrage économique intérieur a motivé le lancement du projet des « nouvelles routes de la soie », ce grand programme d’investissements et d’infrastructures reflète également l'omniprésence de la Chine en Asie et dans le monde. Mais derrière une politique étrangère devenue à la fois audacieuse et entreprenante, quelles sont les ambitions de la Chine sur le plan international ?
Note de lecture du livre de Thierry de Montbrial, "Vivre le temps des troubles" (Albin Michel, 2017), par Marie-Françoise Bechtel, vice-présidente de la Fondation Res Publica.
Le dernier ouvrage de Thierry de Montbrial, "Vivre le temps des troubles" (Albin Michel, 2017), s’attaque avec une apparente simplicité à un défi redoutable, celui tout simplement de notre incompréhension du monde contemporain.
Pierre Conesa, dans son dernier ouvrage "Dr. Saoud et Mr Jihad. La diplomatie religieuse de l’Arabie saoudite", propose un décryptage inédit de la politique étrangère du Royaume d’Arabie saoudite. Au service d’un projet planétaire de propagation du « salafisme-wahhabisme », cette dernière a également pour objectif de préserver le règne de la maison des Saoud. Néanmoins, la diplomatie religieuse saoudienne s’inscrit dans un contexte de rivalités régionales exacerbées, menaçant de déboucher sur une « guerre de religions » au sein même du monde musulman.
Note de lecture de l’ouvrage de Pierre Veltz, "La société hyper-industrielle – Le nouveau capitalisme productif" (Le Seuil, 2017), par Baptiste Petitean, directeur de la Fondation Res Publica.
Note de lecture de l’ouvrage de David Djaiz "La guerre civile n’aura pas lieu" (Editions du Cerf, février 2017), par Baptiste Petitean, directeur de la Fondation Res Publica.
Note de lecture du livre de Joseph Stiglitz « L’euro, comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe » (Les Liens qui Libèrent, septembre 2016) par Franck Dedieu, responsable du développement de la Fondation Res Publica.
"La zone euro ne peut survivre dans sa forme actuelle". C’est à l’issue d’une analyse approfondie et argumentée, confrontant les principes qui ont présidé à l’introduction de la monnaie unique à la réalité de la crise, que l’économiste allemand Hans-Werner Sinn tire cette conclusion sans appel. Néanmoins, l’auteur, européen convaincu, voit dans la construction européenne une des clefs de la « paix et de la prospérité » que connaît le Vieux Continent depuis près de 70 ans. Son entreprise consiste dès lors à tracer une voie pour dégager l’Europe du corset trop étroit de la monnaie unique en imaginant une union monétaire plus flexible. Par par Sébastien Sibai.
Régis Debray et Zhao Tingyang proposent, dans cet échange épistolaire qu’ils ont décidé de publier, un regard croisé sur la vision du monde qu’entretiennent la Chine, puissance montante, et l’Occident, lentement déclinant. À l’occasion d’un échange de vues sur les problèmes que traversent à la fois la Chine et l’Occident, le but est de jeter un pont entre les civilisations. Abordant une myriade de sujets, tous cousus autour du fil rouge des nouveaux défis qu’apportent le rapprochement des continents et des cultures, ces lettres abordent successivement des thèmes aussi variés que la crise économique, la métaphysique, la modernité, la révolution.
Dans son dernier livre, Jean-Michel Quatrepoint propose une grille de lecture décapante des relations internationales. Trois pays semblent désormais dominer l’économie mondiale : l’empire américain, la « germanie » et l’empire du Milieu. Et la France dans ce « Kriegspiel » mondial ? L’auteur, qui n’est pas un déclinologue, démontre qu’un sursaut est encore possible. Note de lecture du livre de Jean-Michel Quatrepoint, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, journaliste économique, « Le Choc des Empires » (le débat Gallimard ; mars 2014), par Baptiste Petitjean, directeur de la Fondation Res Publica.
Note de lecture du livre de Jean-Michel Naulot, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, membre du collège de l’Autorité des Marchés financiers de 2003 à 2013, « Crise financière. Pourquoi les gouvernements ne font rien » (Seuil ; 2013), par Baptiste Petitjean, directeur de la Fondation Res Publica.
Jean-Michel Naulot propose un décryptage complet de la crise financière internationale qui a éclaté en 2007, ainsi que de l’ensemble des mécanismes déviants qu’il a pu observer lorsqu’il était membre du collège de l’AMF. Il constate que les principaux foyers de crise demeurent, en raison de l’immobilisme des responsables politiques, de l’opacité du système et du manque d’information.
Note de lecture de « Made in Germany – Le modèle allemand au-delà des mythes » (Seuil, janvier 2013), par Baptiste Petitjean, directeur de la Fondation Res Publica. Dans son dernier ouvrage, Guillaume Duval rappelle, dans un exercice analytique approfondi, que les succès industriels allemands ne sont pas dus à la politique économique libérale menée par le Chancelier Schröder au début des années 2000, mais plutôt à la rencontre de caractéristiques structurelles anciennes du « modèle allemand » et de leviers conjoncturels puissants.
Note de lecture de "Porte à porte, reconquérir la démocratie sur le terrain" de Guillaume Liegey, Arthur Muller et Vincent Pons (Calmann-Lévy, avril 2013), par Julien Landfried, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, parue sur le Huffington Post, le 23 mai 2013. Non, une élection ne se gagne pas toujours "au centre" auprès des indécis ou des électeurs de l'autre camp. Non, l'abstention n'est pas une fatalité, elle peut être réduite par toute une série d'actions que le gouvernement ou les partis peuvent mettre en œuvre. Oui, il existe encore de vraies marges de progression dans l'exercice concret de la démocratie.
Une étude de Jacques Sapir et Philippe Murer, avec la contribution de Cédric Durand, septembre 2013.
L’étude détaille l’impact sur l’économie de la France – et celle des principaux pays de la zone Euro – de différents scénarios de dissolution de la zone Euro – procédant de différentes hypothèses de coopération monétaires – et de différentes options de politique économique pour la France.